Ça faisait un an que je n’avais pas créé de carnet d’inspi. Pas par manque d’inspiration (j’ai un brouillon long comme le bras qui n’attendait que vous) mais parce que je me suis bien installée dans mon rôle de cordonnière mal chaussée (en charentaises, apparemment*). Et puis un jour, dans un élan de lucidité ou d’auto-sabotage, j’ai demandé à chatGPT décrire en un seul mot les forces et faiblesses de mon business. Avec son tact légendaire, il m’a gentiment glissé que c’était super ce que je faisais, mais qu’en fait je n’étais pas visible.
C’était le coup de pied aux fesses qu’il me fallait. BREF. Les carnets d’inspi sont de retour.
Et moi, je suis ravie de vous retrouver. Au menu cette fois-ci : un peu d’architecture de marques, une bonne dose de campagnes malines, et une pincée de pasta italiana (vous commencez à connaître la recette).
PS : en fin de ce carnet, retrouvez ma version cordonnière en charentaises générée par chatGPT. Oui, j’ai procrastiné. Et oui, c’était nécessaire. Pour la science, bien sûr.
<aside> ✍️ A retenir : l’architecture de marque, c’est ce qui permet de mettre un peu d’ordre (et beaucoup de sens) dans une galaxie de marques. En gros : qui fait partie de qui, qui sert à quoi, et comment tout ce petit monde vit ensemble. Dit comme ça, ça a l’air simple. (Ou pas.) Mais en vrai, c’est un sacré chantier. Graphique, stratégique, identitaire.
Ce qui marche ici, c’est la capacité à créer des univers bien distincts pour chaque “marque fille”, tout en gardant un lien visuel fort avec la “mère”. Résultat : chaque musée a son identité, mais on sent qu’ils font partie de la même famille. Et pour les visiteurs, c’est même devenu un code visuel de gratuité. Repérer ces couleurs, c’est savoir qu’on peut entrer librement. Une bien belle famille unie.
Pour aller plus loin : https://www.economie.gouv.fr/apie/marques-publiques-publications/pourquoi-comment-construire-architecture-marques
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https://www.youtube.com/watch?v=dEN506RiMww
https://www.youtube.com/watch?v=25ados_xu8s&t=1s
<aside> ✍️ A retenir : après l’ère de la “résilience”, puis celle de la “bienveillance”, bienvenue dans l’ère de l’AU-THEN-TI-CI-TÉ. Toutes les marques s’y essaient. Spoiler : ça ne marche pas toujours. Je vous entends déjà : “Attends… elle se fout de nous celle qui vend de la com' authentique à toutes les sauces depuis deux ans ?” (Oui, bon. La cohérence n’est pas ma plus grande qualité. L’hôpital, la charité, tout ça…) Mais blague à part : quand l’authenticité n’est pas un costume, c’est une arme puissante. Chez MACIF, ça fonctionne. Pas de script, pas de promesses en l’air : de vrais gens, de vraies histoires. C’est brut, c’est direct, c’est simple. Et ça touche. Chez Direct Assurance, à l’inverse, c’est trop propre, trop cadré. Ça se veut sincère mais ça sonne faux. Et du coup, ça rate.
Pour aller plus loin : https://www.macif.fr/assurance/la-macif/notre-impact
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